Sinzo Aanza a la force tranquille de ceux qui n’ont pas reçu la rage en héritage. Depuis cinq ans pourtant, l’artiste, qui manie aussi bien la photo que la plume, forge un « Mémorial improbable », inspiré des cimetières numériques japonais, pour honorer les victimes de l’exploitation minière au Congo, tombées sous les coups des colons et, plus tard, d’un Etat kleptomane et d’autres pays prédateurs.