Photos : @Tadzio
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Nous sommes heureux·ses de vous annoncer l’exposition personnelle de Sammy Baloji, The King’s Order to Dance, à la galerie Imane Farès (9 septembre – 16 décembre 2023).
En lien avec l’extractivisme, toujours présent en filigrane dans l’œuvre de l’artiste, l’exposition accueillera …and to those North Sea waves whispering sunken stories (II) (2021), un terrarium réalisé par Sammy Baloji en résonance avec la caisse de Ward, utilisée au XIXème siècle pour transporter des espèces de plantes endogènes vers les puissances impériales ou vers les pays colonisateurs. L’œuvre reprend aussi dans sa forme les contours des minéraux extraits dans certaines zones minières au Congo pour mettre en regard les différents pillages mis en place pour déposséder les terres locales de leurs ressources naturelles.
À cette œuvre répond une nouvelle série de photographies également réalisées pendant sa résidence à Ypres, ville belge sur la ligne de front entre l’Allemagne et les Alliés et dont les paysages alentours conservent toujours les stigmates de la Première Guerre mondiale. En révélant les trous béants laissés par les obus, l’artiste évoque à la fois les soldats volontaires congolais qui ont combattu aux côtés de l’armée belge de même que l’exploitation des populations locales mises au service de l’effort de guerre, dénonçant ainsi le caractère indispensable des ressources congolaises – à la fois humaines et matérielles – pour la Belgique dans le cadre de ce conflit international. Cette installation est accompagnée une archive sonore tirée d’une vaste collection d’enregistrements réalisés avec des prisonniers de guerre pendant la Première Guerre mondiale par un groupe de linguistes, d’anthropologues et de musicologues allemands dans le cadre d’un projet ambitieux visant à « collecter les langues du monde ». On y entend Albert Kudjabo un prisonnier congolais siffler, chanter et jouer au tambour.
Le film Aequare. The Future that Never Was (2023), avec lequel Sammy Baloji a reçu une mention spéciale lors de la Biennale d’architecture de Venise sera également présenté à la galerie. En mettant en lumière la deuxième plus grande forêt tropicale du monde autour de Yangambi, l’artiste interroge l’héritage du colonialisme et la destruction écologique qui en découle. Donnant à voir ce territoire particulier autour de la forêt équatoriale et du centre scientifique de Yangambi (INEAC), Sammy Baloji révèle aussi une forme de dissonance avec cet environnement qui résulte « de l’acclimatation, du contrôle scientifique et de l’appropriation territoriale de l’Afrique par les colons occidentaux » et suggère le caractère essentiel de cette région qui joue un rôle primordial dans la réduction des émissions de carbone au niveau planétaire.
Évènements parallèles :
-Mercredi 18 octobre, 19h : visite commentée en présence de l’artiste
-Mardi 21 novembre, 18h : conversation avec Rolando Vazquez Melken et Sammy Baloji