James Webb est un artiste conceptuel, connu pour ses interventions et ses installations, conçues spécifiquement pour certains espaces. Sa pratique fait souvent appel aux sons, aux objets trouvés et au texte en invoquant des références à la littérature, au cinéma, et aux traditions minimalistes. En détournant objets, techniques et formes au-delà de leurs contextes d’origine, et en les introduisant dans différents environnements, Webb crée de nouveaux espaces de tension. Ces nouveaux espaces mettent en relation les domaines d’expériences de Webb en religions comparées, études théâtrales et publicité en proposant des enquêtes poétiques sur les systèmes de croyance et les dynamiques de communication dans notre monde contemporain.
Des expositions personnelles de son travail ont eu lieu à l’Art Institute of Chicago (États-Unis, 2018), SPACES, Cleveland (États-Unis, 2018), Norrtälje Konsthall, Norrtälje (Suède, 2018), Galerie Imane Farès, Paris (France, 2016 et 2019), Yorkshire Sculpture Park, Wakefield (Royaume-Uni, 2016), Hordaland Kunstsenter, Bergen (Norvège, 2015), blank projects, Cape Town, (Afrique du Sud, 2014, 2016, et 2020), CentroCentro, Madrid (Espagne, 2013), Johannesburg Art Gallery, Johannesburg (Afrique du Sud, 2012) et mac, Birmingham (Royaume-Uni, 2010).
Son travail figure dans de nombreuses expositions collectives : la 13e Biennale de Dakar (2018), la 4e Triennale Prospect de la Nouvelle-Orléans (2017), documenta 14 (2017), la 13e Biennale de Sharjah (2017), la 12e Biennale de la Havane (2015), la 55e Biennale de Venise (2013), la 3e Biennale de Marrakech (2009), le Melbourne International Arts Festival (2009), et 8e Biennale d’Art Contemporain de Lyon (2007). Parmi ses autres expositions de groupe importantes, on peut citer celles qui ont eu lieu dans des lieux tels que Wanås Konst et Historiska, en Suède, MAXXI, à Rome, Darat al Funun, en Jordanie, le Théâtre Graslin, à Nantes et la Tate Modern, à Londres.
Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées et ses projets ont fait l’objet de deux monographies, « … » (blank projects, 2020), et « Xenagogue » (Hordaland Kunstsenter, 2015).
Sa première exposition à la galerie Imane Farès, Nous, avec Nina Esber, s’est tenue en 2015.