© Bakary Diallo, production: Le Fresnoy
[+]© Bakary Diallo, production: Le Fresnoy
[-]© Tiecoura N’Daou
[+]© Tiecoura N’Daou
[-]© Kivu Ruhorahoza
[+]© Kivu Ruhorahoza
[-]© Nelson Makengo
[+]© Nelson Makengo
[-]© Petna Ndaliko Katondolo & Alkebu Film Productions
[+]© Petna Ndaliko Katondolo & Alkebu Film Productions
[-]© Sandra Heremans
[+]© Sandra Heremans
[-]© Baloji
[+]© Baloji
[-]© Frank Mukunday & Tétshim
[+]© Frank Mukunday & Tétshim
[-]Hamedine Kane & Ayesha Hameed
[+]Hamedine Kane & Ayesha Hameed
[-]© Tiecoura N’Daou
[+]© Tiecoura N’Daou
[-]© Francois Knoetze. Photo : Jean-Baptiste Joire
[+]© Francois Knoetze. Photo : Jean-Baptiste Joire
[-]© Abdoulaye Armin Kane, Piniang & Sébastien Demeffe
[+]© Abdoulaye Armin Kane, Piniang & Sébastien Demeffe
[-]© Bakary Diallo, production: Le Fresnoy
© Tiecoura N’Daou
© Kivu Ruhorahoza
© Nelson Makengo
© Petna Ndaliko Katondolo & Alkebu Film Productions
© Sandra Heremans
© Baloji
© Frank Mukunday & Tétshim
Hamedine Kane & Ayesha Hameed
© Tiecoura N’Daou
© Francois Knoetze. Photo : Jean-Baptiste Joire
© Abdoulaye Armin Kane, Piniang & Sébastien Demeffe
Le rêve c’est la réalité vue au microscope de la sensibilité. Le rêve c’est la réalité vue avec les yeux de l’émotion. Tout le monde n’a pas le temps de regarder les choses à s’en fendre les yeux. Moi, j’ai ce temps-là. Je questionne à temps perdu chaque parcelle de matière, chaque lamelle de la réalité. Parce que je ne suis pas sûr des choses. Je ne suis pas sûr du monde.
Sony Labou Tansi, mars 1985 dans « Libération, numéro hors série » ; in « Encre, sueur, salive et sang », Textes critiques, Editions du Seuil, 2015, p. 81
Résultat de près de 15 ans de rencontres et de recherches sur le continent africain, cette programmation propose des vidéos d’artistes qui explorent des écritures innovantes, depuis plus d’une décennie pour certains, quelques années pour d’autres.
Partant d’une matière brute, d’un engloutissement de reflets, de jeux de miroirs, de paroles chuchotées et de silences prolongés, ils ouvrent des champs de réflexion, à cultiver lentement, sur la migration, l’écologie, le monde digital, la mémoire vive, l’héritage colonial, l’espace urbain, la représentation, l’image. Ils traversent le passé, le présent et le futur, dans une géographie multiple de voix et de regards.
Chaque programme est un fragment lié par des discontinuités temporelles et géographiques, en suivant l’intuition du dialogue possible entre les diverses propositions de « rêves ».
Les artistes sont parfois visionnaires et leur œuvre nous saisit comme un cri d’alarme.
Ils dressent un constat sur leur acquis, questionnant les visages hybrides des Afriques.
Ils exposent les plus grands sentiments à l’écran, d’amour, d’oubli, de peur.
Ils constituent une multitude de regards sur les réalités complexes du monde et de l’histoire contemporaine, et plus spécifiquement du Sud Global.
Prenons le temps de regarder le monde, avec le même doute et le même désir que tous ces artistes, comme dans un miroir fragmenté, où les histoires entrent en relation, jusqu’à « s’en fendre les yeux ».
— Rosa Spaliviero, Bruxelles, décembre 2019
Avec les oeuvres des artistes Baloji, Tiecoura N’Daou, Bakary Diallo, Sandra Heremans, Abdoulaye Armin Kane, Hamedine Kane & Ayesha Hameed, Francois Knoetze, Nelson Makengo, Frank Mukunday & Tétshim, Petna Ndaliko Katondolo, Piniang, Kivu Ruhorahoza et Remy Ryumugabe