Raffia « battu », XIXè siècle, textiles, pigments, bois d’iroko, 720 x 120 cm
[+]Raffia « battu », XIXè siècle, textiles, pigments, bois d’iroko, 720 x 120 cm
[-]Bois, résine, fibre de verre, calcite cobaltifère, hétérogénite, coltan, manganèse, cassitérite, 260 x 90 cm
[+]Bois, résine, fibre de verre, calcite cobaltifère, hétérogénite, coltan, manganèse, cassitérite, 260 x 90 cm
[-]Textiles, dimensions variables
[+]Textiles, dimensions variables
[-]Bois, résille métallique, pigments, env. 200 x 170 cm
[+]Bois, résille métallique, pigments, env. 200 x 170 cm
[-]Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Œuvre digitale,
https://www.sinzoaanza.nuelschoch.ch
Raffia « battu », XIXè siècle, textiles, pigments, bois d’iroko, 720 x 120 cm
Bois, résine, fibre de verre, calcite cobaltifère, hétérogénite, coltan, manganèse, cassitérite, 260 x 90 cm
Textiles, dimensions variables
Bois, résille métallique, pigments, env. 200 x 170 cm
Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
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Impression jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta, 39 x 160 cm
Édition de 5 + 1 EA
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I) à (IV)
Impressions jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta
39 x 160 cm
Éditions de 5 + 1 EA
(…) Une esquisse de la ville pour Manzambi fait se rencontrer sur quatre grands carrefours de Kinshasa le poète maudit, obstiné et obsédé par une idée de pays où toute idée peut s’exprimer et se réaliser, Matala Mukadi Tshiakatumba, l’artiste aux merveilleuses utopies urbaines Bodys Isek Kingelez et un jeune étudiant kinois anonyme dont l’incontournable radio trottoir raconte qu’il avait proposé un plan de robotique aux fins d’alléger la pénibilité de certains métiers dans la ville, à commencer par la régulation de la circulation routière. L’ébauche de cette rencontre étant elle-même une affirmation tapageuse que ce qui n’est pas est fondamental et indispensable. (…)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (II)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (III)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (IV)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I) à (IV)
Impressions jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta
39 x 160 cm
Éditions de 5 + 1 EA
(…) Une esquisse de la ville pour Manzambi fait se rencontrer sur quatre grands carrefours de Kinshasa le poète maudit, obstiné et obsédé par une idée de pays où toute idée peut s’exprimer et se réaliser, Matala Mukadi Tshiakatumba, l’artiste aux merveilleuses utopies urbaines Bodys Isek Kingelez et un jeune étudiant kinois anonyme dont l’incontournable radio trottoir raconte qu’il avait proposé un plan de robotique aux fins d’alléger la pénibilité de certains métiers dans la ville, à commencer par la régulation de la circulation routière. L’ébauche de cette rencontre étant elle-même une affirmation tapageuse que ce qui n’est pas est fondamental et indispensable. (…)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (II)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (III)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (IV)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I) à (IV)
Impressions jet d’encre sur Hahnemüle Photo rag baryta
39 x 160 cm
Éditions de 5 + 1 EA
(…) Une esquisse de la ville pour Manzambi fait se rencontrer sur quatre grands carrefours de Kinshasa le poète maudit, obstiné et obsédé par une idée de pays où toute idée peut s’exprimer et se réaliser, Matala Mukadi Tshiakatumba, l’artiste aux merveilleuses utopies urbaines Bodys Isek Kingelez et un jeune étudiant kinois anonyme dont l’incontournable radio trottoir raconte qu’il avait proposé un plan de robotique aux fins d’alléger la pénibilité de certains métiers dans la ville, à commencer par la régulation de la circulation routière. L’ébauche de cette rencontre étant elle-même une affirmation tapageuse que ce qui n’est pas est fondamental et indispensable. (…)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (I)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (II)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (III)
Une esquisse de la ville pour Manzambi (IV)
The lord is dead, long life to the lord, 2019
Installation, matériaux divers: structure (cordes marines, planches de bois), environ 280 x 280 x 65 cm, avec deux mannequins (chasuble, étole, veste et pantalon, chemise, cravate, coton synthétique), dimensions variables ; enregistrement, son stéréo, 76 minutes ; photomontage, 150 x 600 cm
Collection Museum Rietberg, Zurich
Vues d’exposition : Fiktion Kongo, Museum Rietberg, Zurich. © Rainer Wolfsberger
Dans ses ouvrages et dans son art, Sinzo Aanza revient régulièrement sur le thème de la manifestation du pouvoir et de l’injustice au Congo. Cela va de l’époque de l’esclavage à la colonisation, jusqu’à la dictature de Mobutu et les conflits armés de ces dernières années. En même temps, il explore les marges de manœuvre existant au-delà du pouvoir, quand, par exemple, les sapeurs célèbrent le caractère sacré du corps opprimé.
Dans son installation The lord is dead, long life to the lord, Sinzo Aanza mélange ses propres textes à des enregistrements sonores qu’il a faits dans les villages visités par Hans Himmelheber. Bien qu’il remette en question la pratique des collections européennes, il redonne en même temps leur voix aux objets et aux acteurs. Il en résulte une sorte de théâtre dans lequel la relation entre les puissants et les plus faibles, soi-même et l’étranger, est renégociée.
The lord is dead, long life to the lord, 2019
Installation, matériaux divers: structure (cordes marines, planches de bois), environ 280 x 280 x 65 cm, avec deux mannequins (chasuble, étole, veste et pantalon, chemise, cravate, coton synthétique), dimensions variables ; enregistrement, son stéréo, 76 minutes ; photomontage, 150 x 600 cm
Collection Museum Rietberg, Zurich
Vues d’exposition : Fiktion Kongo, Museum Rietberg, Zurich. © Rainer Wolfsberger
Dans ses ouvrages et dans son art, Sinzo Aanza revient régulièrement sur le thème de la manifestation du pouvoir et de l’injustice au Congo. Cela va de l’époque de l’esclavage à la colonisation, jusqu’à la dictature de Mobutu et les conflits armés de ces dernières années. En même temps, il explore les marges de manœuvre existant au-delà du pouvoir, quand, par exemple, les sapeurs célèbrent le caractère sacré du corps opprimé.
Dans son installation The lord is dead, long life to the lord, Sinzo Aanza mélange ses propres textes à des enregistrements sonores qu’il a faits dans les villages visités par Hans Himmelheber. Bien qu’il remette en question la pratique des collections européennes, il redonne en même temps leur voix aux objets et aux acteurs. Il en résulte une sorte de théâtre dans lequel la relation entre les puissants et les plus faibles, soi-même et l’étranger, est renégociée.
Babola
2018
Impression jet d’encre sur papier satin mat
Edition de 3 + 1 EA
Cette photo a été choisie pour présenter un témoignage unique sur les élections congolaises de 2018. Après deux ans et demi de protestations civiles et politiques pour obtenir l’organisation du vote permettant la première passation démocratique de l’histoire du pays, l’événement est un tournant historique que Sinzo Aanza a préféré examiner du point de vue de ceux qui avaient le plus besoin de cette passation, ceux dont la vie et les espoirs avaient été affaiblis, flétris par le régime politique sur le point de partir ou de renouveler son mandat à travers la figure du dauphin – au sens royal du terme. Ces élections sont ainsi présentées ici comme l’incarnation des relations entre les riches et les puissants au Congo, et la figure du pauvre comme celle qui pourvoit sans cesse à ses besoins.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Sans titre (1) – (8)
Huit photographies numériques sur papier baryté Photo Rag 315g
80 x 137 cm (chacune)
Edition de 5 (chacune)
Sans titre, sculpture composée d’un masque Kuba et d’un fusil
Sans titre, sculpture composée d’un trône Tokwe, d’une peau de léopard et d’une batte
Sans titre, sculpture composée d’un fétiche Songe et d’un pneu
Sans titre, sculptures faites d’un couvre-chef Kuba, de pierre, de quatre mannequins portant des costumes Wax
Dimensions variables
Œuvres uniques (installations)
*chaque photographie est une œuvre individuelle mais l’ensemble existe également sous la forme d’une série de quatre installations comprenant chacune deux photographies et une sculpture / un groupe de sculptures.
Vues de l’exposition Pertinences citoyennes, Galerie Imane Farès, Paris, 2018
Vues de l’exposition Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, WIELS, Bruxelles, 2019. Photo © Alexandra Bertels
« Pertinences citoyennes » est une expérience portant sur les manières dont on habite une fiction: la fiction du cadre déterminant une identification. Le pays, par exemple, dont on construit la fiction dans le cadre légal de l’Etat et de toutes les institutions qui l’animent. Il s’agit ici de reproduire à travers une première scène construite en studio et une deuxième, son archéologie dans l’espace d’exposition, la confrontation, dans les lynchages populaires, des objets de pouvoir et des objets de lynchage, avec un langage identique. Dans les diasporas congolaises, cela a été conceptualisé sous le vocable de »Mutakalisation’’, une action de militants se définissant comme des combattants et quiconsiste à humilier, tabasser et lyncher des autorités congolaises ou des personnalités ayant des liens supposés avec le pouvoir au Congo, lorsque ces derniers sont de passage dans leur pays de résidence. En studio, diverses postures de pouvoir sont juxtaposées à des moments de lynchage comme une affirmation d’un pouvoir différent, lequel, pour autant, ne remet pas en question le cadre lui-même, assumant une nature éphémère. En figeant définitivement ces moments éphémères aux côtés de ceux de l’ordre qui sont plus durables et prétendent à la perpétuité, et en considérant la »Mutakalisation » comme le paroxysme de la théâtralité des jeux sociaux qui se développent nécessairement dans une fiction consensuelle telle que l’Etat, ce travail pose la question de la nouvelle identité nationale congolaise issue du sentiment d’humiliation et de spoliation suite aux guerres survenues à la fin du règne de Mobutu, et de la pertinence de l’identification de l’individu à une telle fiction et, étant donné que le Congo, comme fiction sociale, n’est pas une invention congolaise, la puissance de toutes fictions et leur préséance sur le réel auquel elles servent de cadre.
Projet d’attentat contre l’image ? Acte 3 – Le Royaume des Cieux, 2017
Installation comprenant des masques en bois, des fétiches en bois, des bibles, des missives, un bréviaire, des chaînes, des cassettes audio, piste sonore
320 x 1250 cm
Œuvre unique
Vues d’exposition : Rendez-Vous, Biennale de Lyon 2017, Jeune création internationale, Institut d’art contemporain, Villeurbanne, France, 2017. Photo © Blaise Adilon.
L’Acte 3 du Projet d’attentat contre l’image ?constitue une étape de travail et s’attarde sur l’image du « Royaume des Cieux », appréhendée comme tout ce que n’est pas le Congo et qu’il est appelé à devenir, de part ses dotations en minerais, en hydrographie, en terres et en hommes, dans un avenir aussi lointain qu’incertain. Ce troisième acte interroge également les pratiques de la religion, lesquelles caractérisent et retiennent les pratiques politiques et la citoyenneté, étant donné que la religion est, du fait d’une éducation nationale élaborée selon les références coloniales d’économie et de société, le seul lieu où s’affirment les convictions les plus fortes. Le « Royaume des Cieux », cette utopie apportée par les missions d’évangélisation, soutenues par l’administration coloniale, est à-venir, à préparer, lors même que la spiritualité précoloniale est soutenue quant à elle par les nécessités de la vie actuelle.
Cet acte 3 du Projet d’attentat contre l’image ? est une ligne de son du syncrétisme apparu après l’indépendance (les missions d’évangélisation n’étant plus de connivence avec le pouvoir colonial) entre l’idée du « Royaume des cieux » et le besoin de construire la vie actuelle notamment dans les églises dites de réveil. Cet acte 3 ose rapprocher le tiraillement entre les exigences de la vie actuelle et l’impératif du Royaume des Cieux d’une part et le tiraillement entre la construction nationale et la construction de l’individu (à travers notamment les pratiques communément qualifiées de corruption) d’autre part.
— Sinzo Aanza
Épreuve d’allégorie, 2017
269 photographies et une sculpture réalisée en caillasses
240 x 700 cm; dimensions variables
Œuvre unique
Vues d’exposition : MIAM, Sète. Photo © Pierre Schwartz
Épreuve d’allégorie est une carte postale puisant dans l’esthétique kitsch etcomposée d’un ensemble d’images du quartier Kinsuka, situé dans la zone des rapides du fleuve Congo. Avec ses pêcheurs, son tourisme et sa carrière de caillasse de grès rouge comportant de part et d’autre une usine prolifique et une production artisanale pénible, cet espace est celui de la démultiplication et de l’accumulation. Le temps pour le touriste comme pour le pêcheur et le casseur de pierres se démultiplie. Les photos sont prises de manière compulsive, comme lors d’une ballade touristique, elles démultiplient le lieu lui-même, comme le travail dans la carrière produit un tas de caillasses à partir d’un seul bout de roche, lui-même arraché, avec tant d’autres, au lit du fleuve. Prises dans la perspective du lieu, les photos sont en fait une seule image que démultiplie le besoin de posséder tout aspect de l’espace ayant de l’intérêt aux yeux de celui qui photographie.
Épreuve d’allégorie pose la question de la valeur des choses démultipliées, la valeur des rapides du fleuve Congo ou celle des lieux de détente qui longent la rive, la valeur de la grande usine de caillasse, la valeur du temps des casseurs de pierres et la valeur même de ces casseurs de pierre, la valeur des pêcheurs dont le rôle finit par n’être que de faire partie du paysage, la valeur des conflits que produit la confrontation en un seul lieu de tous ces éléments ou la valeur de la violence du cantonnement de chaque élément dans une place que menace constamment la démultiplication, pour déterminer un index des pouvoirs et des illusions
— Sinzo Aanza, 2019