Le travail de Minia Biabiany explore les récits caribéens, les processus de décolonisation et les liens entre langage, corps et territoire, s’appuyant sur une pratique qui combine installations, vidéos et pédagogie.
Parmi ses expositions personnelles à venir, on peut citer Semillero Caribe x Persona Curada (ENSAD, Paris, 2025), la Biennale de Mercosur (Porto Alegre, 2025), la Biennale de São Paulo (2025), ainsi qu’une exposition en duo avec Étienne de France (Musarth, Guadeloupe, 2025 ; KunstMeran, Italie, 2025). En novembre 2025, elle finalisera la vidéo issue du prix Han Nefkens.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions, notamment Dlo a rasin (James Madison University, Virginie, 2024), difé au Palais de Tokyo (2022), à la Xe Biennale de Berlin, à TEOR/éTica (San José, Costa Rica), à Witte de With (Rotterdam), à Cráter Invertido (Mexico), à SIGNAL (Malmö), au Mémorial ACTe (Guadeloupe), au Centro León (Santiago, République Dominicaine), au Corcoran (Washington) et à La Verrière (Bruxelles). Elle a également reçu le prix Sciences Po pour l’art contemporain en 2019.
Sa première monographie multilingue, Ritmo Volcán, est parue aux éditions Temblores.
Elle a initié en 2016 à Mexico le projet collectif Semillero Caribe et poursuit ses recherches pédagogiques avec Doukou, une plateforme d’expérimentation explorant les concepts d’auteur·es caribéen·nes à travers le corps et le ressenti.