James Webb est un artiste conceptuel, connu pour ses interventions et ses installations, conçues spécifiquement pour certains espaces. Sa pratique fait souvent appel aux sons, aux objets trouvés et au texte en invoquant des références à la littérature, au cinéma, et aux traditions conceptuelles.
En détournant objets, techniques et formes au-delà de leurs contextes d’origine, et en les introduisant dans différents environnements, Webb crée de nouveaux espaces de tension. Ces nouveaux espaces mettent en relation les domaines d’expériences de Webb en religions comparées, études théâtrales et publicité en proposant des enquêtes poétiques sur les systèmes de croyance et les dynamiques de communication dans notre monde contemporain.
Comme l’écrit Brandon LaBelle, «les œuvres de James Webb circulent autour d’un mélange complexe d’états émotionnels et affectifs ; de la nostalgie et du désespoir, de l’extase et de l’espoir, des états de corps et d’esprits qui se déplacent à travers sa pratique pour soulever des questions d’individualité et de communauté, d’appartenance et de déplacement, de fragmentation et de récupération.» (Xenagogue, édité par Anthea Buys, publié par HKS, 2015).
Des expositions personnelles de son travail ont eu lieu notamment en 2024 avec l’exposition The Moon Will Not Stay Hidden Forever au Liljevalchs Stockholm (Sweden), à la galerie blank projects (South Africa, 2020, 2016, 2014), Winnipeg Art Gallery (Canada, 2019), galerie Imane Farès (France, 2019, 2016), l’Art Institute of Chicago (États-Unis, 2018), SPACES, Cleveland (États-Unis, 2018), Norrtälje Konsthall, Norrtälje (Suède, 2018), 2016 et 2019), Yorkshire Sculpture Park, Wakefield (Royaume-Uni, 2016), Hordaland Kunstsenter, Bergen (Norvège, 2015), CentroCentro, Madrid (Espagne, 2013), Johannesburg Art Gallery, Johannesburg (Afrique du Sud, 2012) et mac, Birmingham (Royaume-Uni, 2010).
Son travail figure dans de nombreuses expositions collectives : la Triennale de Monheim II (2023), la Biennale Internationale de Saint-Paul de Vence (2023), la Biennale des Arts Islamiques de Djeddah (2023), le Mona Foma Festival (2023), la 16e Biennale de Lyon (2022),12e Biennale Internationale de Curitiba (2019), la 13e Biennale de Dakar (2018), la 4e Triennale Prospect de la Nouvelle-Orléans (2017), documenta 14 (2017), la 13e Biennale de Sharjah (2017), la 12e Biennale de la Havane (2015), la 55e Biennale de Venise (2013), la 3e Biennale de Marrakech (2009), le Melbourne International Arts Festival (2009), et 8e Biennale d’Art Contemporain de Lyon (2007). Parmi ses autres expositions de groupe importantes, on peut citer celles qui ont eu lieu dans des lieux tels que le Musée Tinguely, en Suisse, la Fondation A4 Art, en Afrique du Sud, Wanås Konst et Historiska, en Suède, MAXXI, à Rome, Darat al Funun, en Jordanie, le Théâtre Graslin, à Nantes et la Tate Modern, à Londres.
Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées comme La Smithsonian Institution, Fondation KADIST, Museo Nazionale Delle Arti del XXI Secolo et le MAC Val.
Ses projets ont fait l’objet de deux monographies, « … » (blank projects, 2020), et « Xenagogue » (Hordaland Kunstsenter, 2015).