Impression sur papier baryté Hahnemüle Photo Rag ; 60 x 40 cm
Édition de 5 + 1 EA
Impression sur papier baryté Hahnemüle Photo Rag ; 60 x 40 cm
Édition de 5 + 1 EA
Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition : Tadzio.
[+]Vue d’exposition : Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Vue d’exposition © Tadzio.
[+]Vue d’exposition © Tadzio.
[-]Impression sur papier baryté Hahnemüle Photo Rag ; 60 x 40 cm
Édition de 5 + 1 EA
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition : Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Vue d’exposition © Tadzio.
Imane Farès est fière de présenter la deuxième exposition d’Alia Farid à la galerie, conçue à l’origine par Rosa de Graaf pour le Witte de With. L’exposition présente une nouvelle installation vidéo ainsi qu’un film réalisé en 2019, At the Time of the Ebb. Le travail plus récent a été filmé en Haïti et explore les conséquences de la révolution historique que ce pays a traversée. Son film précédent était aussi tourné sur une île, à Qechm en Iran. C’est une balade mélancolique autour des rituels que les habitants pratiquent pour honorer la nature lors du solstice d’été. Dans les deux films, Farid explore la façon dont les rituels de groupe, les ruptures sociales et les actes individuels de résistance sont susceptibles d’admettre, d’échapper à, d’altérer ou de rejeter une définition.
Cette exposition s’est tenue au Witte de With du 19 janvier au 19 avril 2020. Le commissariat de l’exposition était assuré par Rosa de Graaf, associate curator au Witte de With, et coproduit en collaboration avec le Contemporary Art Museum St. Louis, et The Power Plant Contemporary Art Gallery, Toronto.
Le travail atmosphérique d’Alia Farid explore la vie urbaine contemporaine dans le contexte du post-colonialisme, en particulier en Amérique latine et au Moyen Orient où l’artiste vit et travaille. Sa pratique se fonde sur son désir d’explorer les corrélations entre les perceptions et l’évolution des contextes environnants.
Depuis 2014, le travail de Farid a été montré dans plusieurs des plus importantes biennales : Biennale de São Paulo (2016), Bennale de Gwangju (2018), Biennale de Sharjah (2019), et, prochainement, Whitney Biennial 2021.
Parmi ses expositions personnelles récentes et à venir, on peut citer In Lieu of What Was à Portikus (Francfort-sur-le-Main, 2019), Alia Farid, a solo exhibition au Witte de With Center for Contemporary Art (Rotterdam, 2020), The Power Plant Contemporary Art Gallery (Toronto, 2021), et le Contemporary Art Museum St. Louis (St. Louis, 2021). Récemment, Alia Farid s’est inspirée de ses origines – elle a grandi au sein de deux sociétés très différentes mais tout aussi liminales, Koweït et Porto Rico – en privilégiant la rigueur conceptuelle et l’ambition par rapport à la biographie personnelle.
« À une période où les politiques identitaires resurgissent, Alia Farid est soucieuse de ne pas faire étalage de son double héritage – le Golfe et les Caraïbes – mais plutôt de le valoriser afin de se forger une identité d’auteur singulièrement individuelle », estime Claire Tancons, co-curatrice de la 14e Biennale de Sharjah.
Alia Farid Abdal est diplômée de La Escuela de Artes Plásticas de Puerto Rico à San Juan (Bachelor of Fine Arts), du Visual Arts Program du MIT de Cambridge, USA (Master of Science in Visual Studies) et du Programa d’Estudis Independents du MACBA de Barcelone (Master of Arts in Museum Studies and Critical Theory).
Pour At the Time of the Ebb (2019), l’artiste a parcouru cent kilomètres nautiques depuis la pointe orientale de la Péninsule arabique jusqu’à l’île iranienne de Qechm. Là, elle a filmé la fête annuelle du Norouz Sayadin (« le pêcheur de la nouvelle année »). Tel est le décor de l’essai filmique de Farid, une balade mélancolique autour d’une tradition toujours vivante sur une île qui semble hors du temps ou plutôt qui vit selon son propre rythme, en harmonie avec le cycle ancestral des saisons. Le film montre des habitants de l’île exécuter les rituels de la fête et nous révèle leurs coutumes, traditions anciennes et environnement matériel et naturel : un intérieur domestique vivement coloré ou une vue sur l’immensité du golfe Persique.
L’artiste tient à remercier les interprètes et collaborateurs suivants : Yahye Irani, Hassan Chabok, Abdulrahman Poozan (Shushi); Mohammed Poozan, Mohammed Karoi, Ali Poozan, Ali Hasmi (dromadaires); Shoja Chabok, Mohammed Tolandi, Shoja Mahmood Shadman, Ahmed Shadman Roob’e (chevaux); Salim Daryai (lion); Abdurahman Irani (Siyah Poosh); Mohammed Tamakhrah, Ahmed Shadman (oiseau blanc); Mohammed Ali Chabok, Akbar Deghani (prêtre); Abdulla Irani, Huma Irani (fils du prêtre); Baba Gholam (musicien); Farzad Draye (danseur).
Crédits : Réalisatrice, Alia Farid; Directeur de la photographie, Reza Abyat; Producteur, Mahmoud Sani; Montage, Alia Farid et Cristian Manzutto; Étalonnage, François Nobécourt et Cristian Manzutto; Mixage son et montage, Cristian Manzutto; Studio de postproduction, estudio de producción.
Farid étudie depuis des années l’impact du colonialisme et des projets modernistes sur les différentes cultures au travers de l’art, de l’architecture et de l’anthropologie. Son travail est par principe lié à un réseau social. Son but n’est pas de chercher à seulement créer une image finie mais plutôt d’établir un lien de confiance avec ceux avec lesquels elle collabore. Surtout, il s’agit de contribuer à tisser du lien social en identifiant et en encourageant les affinités créatives au sein des communautés qu’elle rencontre et qu’elle construit par son art.
Pour Maske Paske Wi (2020), Farid s’est rendue dans l’une de ses deux régions d’origine, les Caraïbes, et plus particulièrement certains quartiers de la capitale d’Haïti, Port-au-Prince. Le travail a été développé après le séjour de Farid sur l’île, l’hiver dernier, une période qui a vu une recrudescence des manifestations contre le gouvernement à cause de l’inflation galopante, du taux élevé de chômage, de la dévaluation monétaire et de la violence endémique. Parmi d’autres activités, Farid a travaillé de près avec les habitants pour mettre sur pied une structure informelle leur permettant d’avoir quelques revenus mais aussi d’offrir un espace et du temps pour la convivialité. Le résultat fut une compétition de danse et de costumes intitulée en créole haïtien Maske Paske Wi (« masqué parce que oui »).
Au travers des performances des habitants, l’installation filmique révèle leurs coutumes, traditions et environnement matériel et urbain. Ils parlent tantôt en français, tantôt en créole. Plutôt que de s’intéresser au sens linguistique, l’interprétation de Farid s’appuie sur des indices contextuels : depuis les modes informels de production, de distribution et de rassemblement jusqu’aux formes culturelles créées par les Haïtiens au sein des structures du ressenti, de la production, de la communication et du souvenir. Ce dernier point apparaît au travers des performances des trois gagnants de Maske Paske Wi, qui manifestent tous une confluence de caractères, et du passé et du présent typiques du Kanaval (« carnaval ») haïtien.
Chacun le fait avec une approche différente, telle que le recyclage lyrique de matériaux mis au rebut pour créer des identités alternatives ; l’utilisation de costumes traditionnels dont les couleurs représentent les loa (les esprits du vaudou haïtien) ; la caractérisation de la désillusion envers les processus civilisateurs telle que signalée partiellement par le port d’une veste de costume trois-pièces avec des shorts de basket, ou encore l’exécution d’un morceau du répertoire folklorique haïtien, Erzulie. Cette chanson composée à la fin du 19e siècle et récitée de façon poignante aujourd’hui en appelle à Erzulie, la sainte patronne de l’amour, de la gratitude et de la guérison, et demande pourquoi le dur labeur a cédé le pas au bien-être financier.
Dans l’exposition, la relation entre les deux points de référence de Farid – les Caraïbes et le Moyen Orient – continue d’être explorée au travers de l’infrastructure commune aux deux vidéos. Cette modalité de coexistence crée une mise en scène discrète. Les teintes de coucher de soleil sont projetées dans l’espace au travers de filtres sur les fenêtres et d’écrans de projection colorés. Cet effet, qui donne une ambiance douce à l’espace d’exposition, est aussi une allusion au développement de la narration dans les vidéos : ce qui pourrait être considéré comme le coucher de soleil ou l’aube. C’est au sein de cet environnement unifié qu’apparaît une confluence du son et de l’image. Bien qu’on puisse considérer chaque canal comme étant individuel, une multitude d’échos et de chevauchements se produisent lorsqu’on se déplace dans l’espace. Non seulement entre le décor urbain et l’environnement naturel de Port-au-Prince et Qechm, mais aussi entre les scènes de rassemblement, de musique, de danse et de rituels.
L’artiste tient à remercier les interprètes et collaborateurs suivants: Noel Edgard (Papoche) et Louis Kervens (Bakari), les deux principaux collaborateur de l’artiste dans l’organisation de Maske Paske Wi; Jacky Lafalez, Lundi Stanley, Prince Peter Surin, PBTBA, Engel Leonardo, Tony Cruz, Shelove, Gwynn Johnson, Laura Heyman, et Claude Adolphe.
Crédits : Réalisatrice, Alia Farid; Directeur de la photographie, Cristian Manzutto; Producteurs, Alia Farid et Cristian Manzutto; Image et son, Alia Farid et Cristian Manzutto; Étalonnage et mixage son, estudio de producción; Maske Paske Wi s’est déroulé lors de la 6èmeGhetto Biennale, Haïti.