Ali Cherri
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Basma Alsharif
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Basma Alsharif — High Noon
Basma Alsharif est en résidence au Pavillon Neuflize OBC, laboratoire de création du Palais de Tokyo, depuis novembre 2014.
« Chaque point sur terre est mesuré en fonction de sa distance par rapport à deux lignes imaginaires. Le point de rencontre entre longitude et latitude, nommé premier méridien, a été décidé à Greenwich en Angleterre en 1884 à l’époque de l’empire Britannique. L’hémisphère nord et sud étant divisé par une ligne imaginaire équidistante des deux pôles et appelée Equateur. Il n’existait pas de système de temps normalisé avant cette date, aucun moyen de déterminer le début ou la fin d’une journée, ni même sa longueur. Chaque lieu dans le monde avait son propre système, son propre premier méridien.1
L’installation High Noon s’appuie sur cette connaissance et nous projette dans un avenir où il n’existe ni nord ni sud, ni est ni ouest. Elle nous entraîne vers un lieu qui nous fait traverser le temps et l’espace, où il nous est possible d’imaginer d’être partout à la fois. Les images capturent dans leurs compositions un portrait de deux endroits dans un même moment éphémère : la côte ouest de la Californie du sud et le Sud-Est du Japon.
L’oeuvre est composée d’une vidéo et de huit images de film. Elle capte un aperçu d’un paradis hallucinogène, en partant de l’idée que nous sommes à un moment donné debout sur la terre mais « à l’envers ». Ma propre expérience en tant que Palestinienne – peuple oppressé, exilé, forcé en migration ou nomade – explore la sensation d’être dépourvu de tout repère et origine, une condition qui s’étend au delà du paysage Palestinien et trouve refuge dans la création d’un désert imaginaire. Empruntant son titre aux Westerns Américains, High Noon (terme faisant référence au point de rencontre entre le bien et le mal, épreuve de force entre cowboys et indiens) nous invite à nous projeter dans le futur au delà de la confrontation. »
— Basma Alsharif, mai 2015
Ali Cherri
Ali Cherri est en résidence au CENTQUATRE (Paris) dans le cadre du programme NEARCH depuis janvier 2014. Pour cette résidence en partenariat avec l’INRAP et l’Institut Allemand d’Archéologie, il développe ses recherches sur les différentes approches de l’archéologie au Moyen-Orient et en Asie Centrale.
« Depuis quelque temps, l’objet de ma démarche artistique porte sur la construction de l’identité nationale dans le domaine de la muséologie et de l’objet archéologique. L’archéologie constitue l’imaginaire idéologique et le mythe fondateur d’un peuple, exhumant l’histoire généalogique qui retrace le passé, l’évolution, l’apparence et les idéaux de nos ancêtres. Mais surtout le projet archéologique établit les contours démographiques et géographiques de l’État-Nation.
A travers l’analyse de cette discipline scientifique – collecte des artéfacts, interprétation de ce que ces objets confirment ou infirment en terme de narration historique, mise en place et segmentation muséale, invocation discursive de l’objet archéologique et étude du site comme lieu de contestation politique – j’espère mettre en relief les micro-dynamismes, les paradigmes et les arguments selon lesquels la géographie, le paysage, l’histoire et l’historicité sont écrites.
La première étape de ce projet m’a conduit à filmer un site regroupant des nécropoles néolithiques dans le désert de Sharjah et d’Abou Dhabi dans les Émirats Arabes Unis. Au delà d’une archéologie en tant qu’illustration tangible de l’histoire, le désert nous offre une image géologique tectonique et surtout, délivre une image comme sédiment de notre époque. Paysage imaginé ou paysage imaginaire, le désert propose un narratif qui n’est pas construit autour de la trace, de l’objet, et de la ruine, mais basé sur un effacement continuel sous le sable désertique. »
— Ali Cherri, mai 2015
1. Musée royal de Greenwich. http://www.rmg.co.uk