Résine, 10 x 70 x 10 cm;
Œuvre unique
Résine, 10 x 70 x 10 cm;
Œuvre unique
Laine, sequins dorés; 180 x 100 x 25 cm
Œuvre unique
Laine, sequins dorés; 180 x 100 x 25 cm
Œuvre unique
Ensemble de sept dessins, stylo à bille et crayon sur papier coloré; 30 x 21 x 3 cm chaque
Œuvre unique
Ensemble de sept dessins, stylo à bille et crayon sur papier coloré; 30 x 21 x 3 cm chaque
Œuvre unique
Résine et paillettes dorées; 10 x 10 x 10
Œuvre unique
Résine et paillettes dorées; 10 x 10 x 10
Œuvre unique
Résine; 20 x 10 x 20 cm
Œuvre unique
Résine; 20 x 10 x 20 cm
Œuvre unique
77 volumes en verre soufflé, métal galvanisé;
Œuvre unique
77 volumes en verre soufflé, métal galvanisé;
Œuvre unique
Plateaux en cuivre rouge, résine, piédestal tripode en métal; 140 x 60 x 60 cm
Œuvre unique
Plateaux en cuivre rouge, résine, piédestal tripode en métal; 140 x 60 x 60 cm
Œuvre unique
Laiton, résine, paillettes multicolores, projection lumineuse; 103 x 14 cm
Œuvre unique
Laiton, résine, paillettes multicolores, projection lumineuse; 103 x 14 cm
Œuvre unique
Brass
[+]Brass
[-]Cuivre et métal peint; 525 x 210 x 245 cm
Œuvre unique
Centre du Roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture
Cuivre et métal peint; 525 x 210 x 245 cm
Œuvre unique
Centre du Roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture
Charbon, diamant et résine; 11,5 x 11,5 x 17,8 cm
Oeuvre unique
Charbon, diamant et résine; 11,5 x 11,5 x 17,8 cm
Oeuvre unique
Résine et bois ; 92 x 92 x 94 cm
Œuvre unique
Résine et bois ; 92 x 92 x 94 cm
Œuvre unique
Installation – Céramique et dessin, Bir-Tal, plaque de fer et céramique émaillée – 50 x 80 x 40 cm / Bir-Tal Fayrouzi, dessin crayon de couleur – 21 x 29,7 cm
Œuvre unique
[+]Installation – Céramique et dessin, Bir-Tal, plaque de fer et céramique émaillée – 50 x 80 x 40 cm / Bir-Tal Fayrouzi, dessin crayon de couleur – 21 x 29,7 cm
Œuvre unique
[-]Installation – 77 bonnets de laine, résine, supports métalliques, ampoules, fils électriques, transformateur et prise; dimensions variables
Collection Cnap
Installation – 77 bonnets de laine, résine, supports métalliques, ampoules, fils électriques, transformateur et prise; dimensions variables
Collection Cnap
Cuivre ; 170 x 170 x 240 cm
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Younes Rahmoun, Little Worlds, Complex Structures, vcuarts Qatar, 2018.
Cuivre ; 170 x 170 x 240 cm
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Younes Rahmoun, Little Worlds, Complex Structures, vcuarts Qatar, 2018.
Fondation OCP
[+]Fondation OCP
[-]Installation: seven white resin sculptures ; 30 x 30 x 225 cm (each)
Unique
Centre Pompidou
[+]Installation: seven white resin sculptures ; 30 x 30 x 225 cm (each)
Unique
Centre Pompidou
[-]Installation : vidéo HD et sculpture en bois, morceaux de verre brisés et boîte en plastique ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Manzil, Galerie Imane Farès, Paris, 2015
Installation : vidéo HD et sculpture en bois, morceaux de verre brisés et boîte en plastique ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Manzil, Galerie Imane Farès, Paris, 2015
Installation : câbles blancs, 99 ampoules électriques, panneau de verre, structure métallique ; 190 x 256 cm
Œuvre unique
Installation : câbles blancs, 99 ampoules électriques, panneau de verre, structure métallique ; 190 x 256 cm
Œuvre unique
Installation : soixante-dix-sept lampes en cuivre, ampoules électriques et câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Where are we now?, 5ème Biennale de Marrakech, Maroc, 2015
MACBA Collection. MACBA Foundation. Oeuvre acquise avec l’aide de Banco Sabadell
Installation : soixante-dix-sept lampes en cuivre, ampoules électriques et câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Where are we now?, 5ème Biennale de Marrakech, Maroc, 2015
MACBA Collection. MACBA Foundation. Oeuvre acquise avec l’aide de Banco Sabadell
Installation : terre cuite, ampoules électriques, câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Installation : terre cuite, ampoules électriques, câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Peinture à l’huile, paster et sequins dorés sur argile ; 50 cm diam.
Œuvre unique
Peinture à l’huile, paster et sequins dorés sur argile ; 50 cm diam.
Œuvre unique
MATHAF
[+]MATHAF
[-]Artist’s collection
[+]Artist’s collection
[-]Deux dessins : crayon et feutre dorés sur papier ; deux photos : impressions jet d’encre sur papier photo ; 29 x 31 cm (chacune)
Œuvre unique
Deux dessins : crayon et feutre dorés sur papier ; deux photos : impressions jet d’encre sur papier photo ; 29 x 31 cm (chacune)
Œuvre unique
Video couleur et sons; 1min en boucle
[+]Video couleur et sons; 1min en boucle
[-]Performance, HD video, 2’
[+]Performance, HD video, 2’
[-]Vidéo d’animation 9min;
[+]Vidéo d’animation 9min;
[-]Performance, vidéo HD, 2 min
[+]Performance, vidéo HD, 2 min
[-]Résine, 10 x 70 x 10 cm;
Œuvre unique
Laine, sequins dorés; 180 x 100 x 25 cm
Œuvre unique
Ensemble de sept dessins, stylo à bille et crayon sur papier coloré; 30 x 21 x 3 cm chaque
Œuvre unique
Résine et paillettes dorées; 10 x 10 x 10
Œuvre unique
Résine; 20 x 10 x 20 cm
Œuvre unique
77 volumes en verre soufflé, métal galvanisé;
Œuvre unique
Plateaux en cuivre rouge, résine, piédestal tripode en métal; 140 x 60 x 60 cm
Œuvre unique
Laiton, résine, paillettes multicolores, projection lumineuse; 103 x 14 cm
Œuvre unique
Brass
Cuivre et métal peint; 525 x 210 x 245 cm
Œuvre unique
Centre du Roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture
Charbon, diamant et résine; 11,5 x 11,5 x 17,8 cm
Oeuvre unique
Résine et bois ; 92 x 92 x 94 cm
Œuvre unique
Installation – Céramique et dessin, Bir-Tal, plaque de fer et céramique émaillée – 50 x 80 x 40 cm / Bir-Tal Fayrouzi, dessin crayon de couleur – 21 x 29,7 cm
Œuvre unique
Installation – 77 bonnets de laine, résine, supports métalliques, ampoules, fils électriques, transformateur et prise; dimensions variables
Collection Cnap
Cuivre ; 170 x 170 x 240 cm
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Younes Rahmoun, Little Worlds, Complex Structures, vcuarts Qatar, 2018.
Fondation OCP
Installation: seven white resin sculptures ; 30 x 30 x 225 cm (each)
Unique
Centre Pompidou
Installation : vidéo HD et sculpture en bois, morceaux de verre brisés et boîte en plastique ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Manzil, Galerie Imane Farès, Paris, 2015
Installation : câbles blancs, 99 ampoules électriques, panneau de verre, structure métallique ; 190 x 256 cm
Œuvre unique
Installation : soixante-dix-sept lampes en cuivre, ampoules électriques et câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Where are we now?, 5ème Biennale de Marrakech, Maroc, 2015
MACBA Collection. MACBA Foundation. Oeuvre acquise avec l’aide de Banco Sabadell
Installation : terre cuite, ampoules électriques, câbles électriques ; dimensions variables
Œuvre unique
Peinture à l’huile, paster et sequins dorés sur argile ; 50 cm diam.
Œuvre unique
MATHAF
Artist’s collection
Deux dessins : crayon et feutre dorés sur papier ; deux photos : impressions jet d’encre sur papier photo ; 29 x 31 cm (chacune)
Œuvre unique
Video couleur et sons; 1min en boucle
Performance, HD video, 2’
Vidéo d’animation 9min;
Performance, vidéo HD, 2 min
Manzil-Tayf (Maison-Spectre), 2021
Résine; 10 x 70 x 10 cm
Œuvre unique
(…) Bâtir une maison, pour Younès Rahmoun, c’est
utiliser l’espace pour l’habiter physiquement mais
aussi pour l’occuper mentalement. Il fait appel à
son expérience spirituelle, à son imaginaire mais
aussi à la mémoire collective, pour décliner, en différents
objets et expériences, son idée de la maison.
Manzil-Tayf est une rêverie, une invitation à
imaginer et à nous projeter dans le mystère de
l’être. Elle évoque « des séjours d’être », « des maisons
de l’être, où se concentre une certitude
d’être » Elle est une « rêverie, celle d’habiter des
lieux inhabitables ».
Manzil-Tayf matérialise le rapport du corps au
monde. Elle est une enveloppe. Elle est un corps
métaphorique. Elle est un lieu de vie naturel.
Intérieur et extérieur s’y mêlent dans un rapport
ambigu modifi ant notre perception du corps mais
aussi de l’espace.
(…) Parcelles de lumière, parcelles de couleur :
Manzil-Tayf sont de petites maisons. Des formes
brèves de l’habitat. Des constructions imaginaires.
En résine, elles se révèlent à la lumière. De
cette lumière, il émane, selon l’artiste, une couleur
pure qui serait l’essence de l’univers. De ce jeu de
répétition de la forme et de la couleur, ces maisons
représentent l’unité dans la diversité. Elles
évoquent aussi métaphoriquement « le corps
habité de lumière » déclare l’artiste.
—Mouna Mekouar
Manzil-Hawd / Manzil-Jabal (Maison-Bassin / Maison-Montagne), 2022
Plateaux en cuivre rouge, résine, piédestal tripode en métal; 140 x 60 x 60 cm
Œuvre unique
Nakhla-Nakhla (Palmier-Palmier), 2020
Installation comprenant 77 éléments réunis dans 10 colonnes, cuivre jaune, 300 x 207 x 18 cm (diam.); un dessin encadré, 21 x 29,7 cm; un bandeau lumineux au sol, 300 x 20 x 20 cm
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Malhoun 2.0, Marrakech, 2020
Nakhla-Nakhla, dont le titre en arabe signifie palmier-palmier, est une installation minimale composée de 77 pièces en cuivre jaune et d’un dessin. Les pièces en cuivre ont été fabriquées à Tétouan au Maroc par un artisan métallier, Mohamed Ben Attou, spécialisé surtout dans le fabrication de «zizoua», un ustensile utilisé surtout dans les cafés au nord du pays pour préparer le thé sur braises. Pour Nakhla-Nakhla, je n’ai fait réaliser en plusieurs dimensions que la partie principale de l’objet, le récipient.
Les 77 pièces ont été superposées les unes aux autres pour former dix colonnes au total, toutes de hauteurs différentes. Chaque colonne est composée d’un nombre prédéfini d’éléments superposés, le plus petit situé en haut et le plus grand à la base. De droite à gauche, la première contient onze éléments, la deuxième treize, la troisième onze, la quatrième cinq, la cinquième six, la sixième sept, la septième sept, la huitième huit, la neuvième trois et la dixième dix.
Elles sont légèrement surélevées de quelques millimètres du sol et positionnées à une distance d’à peu près un pied (environ 30 cm) l’une de l’autre. Ces dix colonnes sont alignées en une seule rangée parallèle à l’axe de la Qibla. Grâce à un éclairage spécialement conçu pour l’installation, le laiton brille fort, très fort, comme des bougies incandescantes. Les silhouettes portées de leurs ombres, sur le sol et le mur, dessinent des ombres proches de celles des troncs de palmiers. Le nombre 77 vient des 77 branches de la foi en Islam : 77 manières de pratiquer sa foi dans la vie. Stabilité et transcendance, corps et âme, ombre et lumière, plein et vide, … autant d’éléments et valeurs complémentaires sur lesquelles je souhaiterais que le spectateur médite. »
— Younès Rahmoun, 2020
Manzil-Markib (Maison-Barque), 2019
Cuivre, laiton, métal peint
525 x 210 x 245 cm
Œuvre unique
Vue de l’exposition : Fiac Hors-les-murs 2019, Jardin des Tuileries, Paris, France, 2019
Collection du Centre du Roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture
À l’occasion de la FIAC 2019, Younès Rahmoun a pensé une sculpture inédite alliant deux motifs récurrents dans son travail artistique, intimement lié à sa pratique spirituelle: la maison et la barque. Intitulée Manzil-Markib (Maison-Barque), cette sculpture monumentale s’élève sur plus de 5 mètres et se compose d’une structure en cuivre, prenant la forme d’une maison et abritant une petite barque sculptée en cuivre poli.
À la fois minimales et chaleureuses, les œuvres de Rahmoun exploitent fréquemment les formes, symboliques et significations diverses de ces deux éléments. Tout comme les autres motifs qui ponctuent son travail, la maison et la barque revêtent ici un sens profond, témoignant d’un principe cher à l’artiste : la forme n’est que le contour de l’âme.
Ces deux obsessions – la maison et la barque – trouvent leurs origines non seulement dans une approche méditative du monde, mais aussi dans l’enfance de l’artiste. Younès Rahmoun projetait d’être un grand voyageur, un explorateur à la recherche d’un lieu idéal, d’un paradis terrestre ou d’un refuge célèste. Il s’inspire de ses rêves d’enfant, qu’il enrichit par la suite grâce aux apports théoriques du souffisme, du bouddhisme et de la philosophie zen. Toute son œuvre vise alors à révéler que « si ce paradis existe, il ne doit pas être très loin. Il se trouve quelque part chez moi, dans mon pays, dans ma ville, dans mon quartier, dans ce petit refuge, ici, quelque part dans mon cœur. ».
Conçue pour l’espace public, l’installation Manzil-Markib (Maison-Barque) présente une architecture à la fois simple et rigoureuse. Empruntant la forme générique d’une maison à toit en pente, la structure extérieure est néanmoins construite selon une logique parfaitement mathématique. L’enveloppe de cette maison se compose en effet d’une trentaine de tiges en cuivre, prenant de fait la forme d’une architecture modulaire. La transparence de la structure permet ainsi au visiteur de contempler l’œuvre aussi bien de près que de loin. Surélevée sur des pilotis métalliques peint en noir, la maison paraît flotter de loin et laisse entrevoir la sculpture en forme de barque.
Symbole du voyage physique, la barque est ici stylisée en vue de signifier également un voyage intérieur. En effet, Rahmoun décline ce motif de façon à figurer non seulement un bateau, mais aussi la position de méditation du lotus.
Véritable téléscopage de références multiples, Manzil-Markib tend à transmettre un message de communauté et de paix. L’artiste affirme à cet égard : « J’aime que mon travail soit déclencheur de réminiscences et de souvenirs universels, que mes créations parlent aux gens et les touchent. Qu’elles portent une part de l’autre en elles, en leur forme, une part de son entourage, de son milieu, de son imaginaire quelle que soit la culture à laquelle ils appartiennent. C’est un rappel à la maison de l’enfance que chacun porte dans son imaginaire. »
Ghorfa, 2006-2016
Installation comprenant 17 dessins (29,7 x 21 cm, 45 x 30 cm et 89 x 53 cm), une installation textile: fils textiles, fils électriques et ampoule électrique
Œuvre unique
Vues d’exposition : Younès Rahmoun, Hijra, galerie Imane Farès, 2018.
Tâqiya-Nôr (Bonnet-Lumière), 2016
Installation comprenant 77 bonnets de laine, de la résine, des supports métalliques, des ampoules, des fils électriques, un transformateur et une prise, disposés au sol et orientés vers la Qibla.
Dimensions variables, environ 400 x 600 cm
Œuvre unique
Collection Centre national des arts plastiques, Pantin, France
Vue de l’exposition : 57th International Art Exhibition – La Biennale di Venezia, Viva Arte Viva. Photo : Andrea Avezzù. Courtesy de La Biennale di Venezia
Vue de l’exposition : Fondation national des Musées, Morrocco
Vue de l’exposition : Jameel Prize 5, V&A Museum, London
Installée, Tâqiya-Nôr (Bonnet-Lumière) donne l’impression d’une vue aérienne d’un village africain de nuit.
L’installation comprend 77 bonnets de laine colorée – tous de même taille mais de couleurs différentes, comme les hommes – organisés en groupes de dix sur des rangées parallèles. Ils s’apparentent à des villages ou des hameaux qui rappellent l’architecture zoulou d’Afrique du sud.
Des fils électriques lient les bonnets et alimentent en électricité les ampoules placées à l’intérieur. Ils sont tous liés par un seul câble branché à une prise.
Un moule en résine, placé en dessous, a été nécessaire pour que tous les éléments aient un volume et un diamètre identiques. Un tripode métallique sert de support à la lampe et la surélève légèrement de façon à créer un halo lumineux, symbole de l’âme, sous chacune des structures.
Younès Rahmoun a trouvé ces bonnets multicolores dans le magasin d’un vieil artisan de Tétouan qui les a tricotés avec un mélange de laines naturelles et synthétiques récupérées de pullovers usagés qu’il avait lui-même détricotés.
Les nombres 10 et 77 font allusion au nombre des branches de foi selon l’enseignement du prophète de l’Islam : dix branches principales et soixante-dix sept branches secondaires. Certains de ces enseignements sont universels, comme sourire à des étrangers ou ôter du chemin de quelqu’un quelque chose qui pourrait le blesser, d’autres sont plus spécifiques à l’Islam, comme prier 5 fois par jour.
À l’instar des maîtres derviches et leurs disciples, les bonnets de laine sont organisés en rangées parallèles avec un bonnet qui domine chaque groupe de dix. Ils sont tous liés par une même source de lumière.
Tâqiya-Nor (Bonnet-Lumière), 2017
Dix dessins : peinture acrylique, aquarelle et crayon sur papier
50 x 65 cm (chaque)
106 x 343 cm (l’ensemble)
Œuvre unique
Vues de l’installation : 57e International Art Exhibition – La Biennale di Venezia, Viva Arte Viva. Photo : Andrea Avezzù. Courtesy de La Biennale di Venezia
Manzil-Lawn (Maison-Couleur), 2015
Installation comprenant 77 sculptures en résine translucide industrielle et 10 tables en acier peintes en gris pâle, orientées vers la Qibla
10 x 10 x 10 cm (chaque sculpture)
Œuvre unique
Vues de l’exposition : Manzil, Galerie Imane Farès, Paris, 2015
Parcelles de lumière, Parcelles de couleur : Manzil-Lawn sont de petites maisons. Des formes brèves de l’habitat. Des constructions imaginaires. En résine, matière opaque et translucide, elles se révèlent à la lumière. De cette lumière, il émane, selon l’artiste, une couleur pure qui serait l’essence de l’univers. Objets poétiques, elles évoquent aussi par leur nombre les 77 branches de la foi musulmane, préceptes dictés par l’exégèse et la parole du prophète (hadith). De ce jeu de répétition de la forme et de la couleur, ces maisons représentent l’unité dans la diversité. Elles évoquent aussi métaphoriquement « le corps habité de lumière » déclare l’artiste. Manzil-Lawn suggère, ainsi, la capacité de l’être à rayonner – selon un double mouvement intérieur et extérieur – d’une lumière infinie.
— Mouna Mekouar, 2015
Ghorfa-Janna (House-Paradise), 2015
Installation comprenant sept sculptures en résine blanche orientées vers la Qilba
30 x 30 x 225 cm (chacun)
Œuvre unique
Coll. Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou, Paris, France
Ghorfa-Janna, qui signifie « Chambre-Paradis » en arabe, est une installation de sculptures en résine. Les sept maisons sont posées en élévation sur quatre longs pilotis blancs. Si on regarde à travers la petite porte, on remarque que les murs, le sol et le plafond sont tachés de petits et de grands points de toutes les couleurs.
Les sept facettes qui composent chaque maison sont en résine blanche translucide. L’intérieur est aussi blanc et lisse comme l’extérieur, mais tachés de plusieurs couleurs, comme si la lumière extérieure, passant à travers les murs, a été transformée en couleurs arc-en-ciel. La petite chambre carrée avec son plafond triangulaire représente pour moi la maison de l’imaginaire; la maison de l’enfance.
Le fait de l’avoir à cette hauteur, juste au-dessus de nos têtes, est une tentative de représenter les maisons rêvées ; des maisons qui flottent comme des nuages dans le ciel ; des maisons de Paix.
— Younès Rahmoun, 2015
Markib-Misbah (Barque-Lampe), 2014
Câbles électriques blancs, 99 ampoules, panneau en verre, structure métallique
190 x 256 cm
Œuvre unique
Markib-Misbah (Barque-Lampe en arabe), est une sculpture composée par 99 ampoules-miroirs, touyrs fixées sur une grande plaque de verre transparent posée sur le sol et appuyée sur le mur. Cet ensemble de points, à la fois reflétants et lumineux, dessinent une forme flottante d’une barque -ou une personne assise en tailleur- au centre de laquelle on voit un hexagone composé par 10 points qui représente le coeur. Chaque lampe est alimentée par un fil électrique, et tous les fils sont attachés à un seul fil qu’est, lui, connecté à une seule est unique source de lumière.
Une oeuvre qui invite à un moment de contemplation; quelque part entre le micro-cosmos et le macro-cosmos; ici et maintenant.
77, 2014
Soixante-dix-sept lampes en cuivre et ampoules
Soixante-dix-sept élements, 9 x 7 x 13 cm (chacun)
Œuvre unique
Vues d’exposition : Where are we now?, 5e Biennale de Marrakech, Maroc
77 est une installation composée de soixante-dix-sept lampes en cuivre individuelles câblées ensemble, orientées vers le bas et regroupées en « lustres ».
L’installation a été réalisée en collaboration avec un artisan du cuivre de Tétouan. Chaque élément est constitué d’une ampoule et d’un abat-jour en cuivre composé de sept bandes de tailles différentes.
Les soixante-dix-sept éléments sont organisés en dix groupes : le premier en contient 11, le deuxième 13, le troisième 11, le quatrième 5, le cinquième 6, le sixième 7, le septième 7, le huitième 8, le neuvième 3 et le dixième 6.
Chaque groupe forme une étoile avec un élément au centre. Chaque lampe est légèrement surélevée par des tiges de cuivre.
77 fait référence aux « 77 branches de la foi en Islam », qui sont quelques-uns des attributs et caractéristiques essentiels qu’un vrai croyant devrait avoir ou s’efforcer d’avoir.
Zahra-Zoujaj (Fleur-Verre), 2010
En collaboration avec l’architecte Carlos Peréz Marín
Verre, miroirs, feutre, lampes LED, câbles, haut-parleurs, bois, structure métallique
700 x 600 x 500 cm, 50 cm de hauteur (chaque lampe)
Œuvre unique
Coll. Mathaf, Doha, Qatar
Cette œuvre monumentale est la troisième de la série Al-Ana/Huna, composée de pièces dans lesquelles le spectateur est invité à méditer. L’architecture extérieure de ce Hojra d’un blanc immaculé est une forme octogonale qui s’élève comme les pyramides.
Une fois passé la porte basse qui oblige le spectateur à se baisser, on découvre un groupe de soixante-dix-sept fleurs en verre soufflé suspendues au plafond, à l’envers.
Les fleurs ont été réalisées pendant la résidence de l’artiste au Centre International d’Art Verrier de Mesenthal à partir des soixante-dix-sept fleurs de Zahra, qui ont ensuite été adaptées aux contraintes du verre.
Bien que chaque fleur soit unique, leurs centres sont tous constitués d’une boule rouge identique d’où part une douce lumière rouge pulsée et dont l’intensité augmente et diminue selon des rythmes différents. Ce n’est qu’après quelques minutes d’attention que la douzaine de spectateurs qui peuvent prendre place dans le Hojra sont capables de distinguer les nuances colorées de chaque fleur installée dans une coupole autour de sept cercles concentriques.
Jidhr (Racine), 2008
Ampoules, fiches, prises, multiprises, câbles et électricité
Dimensions variables
Œuvre unique
Vues de l’exposition : Eldorama, Tripostal, lille3000, 2019. Photo © maxime dufour photographies
Contre toute forme de repli culturel ou identitaire, l’artiste marocain Younès Rahmoun élabore une oeuvre minimale, propice d’universalité, de spiritualité et d’échange. Dans ses installations, photographies, videos, dessins et performances, l’artiste sonde les éléments, des plus fluctuants aux plus immuables, la part invisible des choses ainsi que les essences vitales: l’atome, le coeur, la graine, la fleur ou la lumière. Habité par les enseignements de l’islam et du Soufisme mais aussi dans la philosophie orientale zen, il a trouvé dans la spiritualité et la numérologie l’armature de son œuvre qui se décline comme une variation sur le concept d’harmonie, de cohésion des êtres, par la juxtaposition, l’accumulation et la répétition de symboles et de formes simples, inspirés par l’architecture musulmane. Au cœur de la réflexion de Younes Rahmoun, la migration, hijra, est pensée comme un déplacement concret, spontané et intrinsèque à l’univers, ainsi que comme une forme d’exploration spirituelle, de voyage intérieur des moments de meditation et dans laquelle se mêlent les influences de son propre univers à une quête.
Jidhr signifie racine. Une chambre translucide, construite comme un cocon, abrite une grande installation lumineuse, composée de 77 ampoules vertes suspendues selon un motif d’une branche d’arbre stylisée, composée de 7 branches, d’où fleurissent 11 ampoules suspendues vers le bas, frôlant le sol qu’elles reflètent, le baignant dans une lumière verte, couleur de l’islam mais aussi de la germination. Les fils électriques sont relies entre eux ainsi qu’un un seul cable lui-même connecté à une la foi musulmane, préceptes édictés par l’exégèse et la parole du prophète et s’inspire de l’idée d’infini liée à la philosophie soufie. L’ensemble de ces éléments est orienté vers la Mecque. De ce jeu de répétition de la forme et de la couleur, elles représentent l’unité dans la diversité.
Zaytûna (Olivier)
Vidéo 1 min en boucle
Dans cette vidéo d’une minute en boucle, à l’infini, on voit un grand olivier millénaire qui est toujours en plein vivacité,
en un vert éclatant, dans une atmosphère peu réelle, cet vieil olivier bouge sans arrêt, il vibre de vie,
l’olivier est cité dans le Coran comme arbre de lumière, pour moi il symbolise l’arbre du coeur; l’arbre d’un paradis intérieur,
« Zaytouna » est une vidéo muette qui invite à un moment de repos, de silence et de méditation..
l’olivier, cet arbre méditerranéen, on le trouve beaucoup en Tunisie,
à Djerba où j’ai filmé cette vidéo il y en a de différents âges et à perte de vue,
pour les djerbiens comme pour les autres peuples de la région, puisque la farine et l’huile d’olive sont les éléments de base de leur nourriture, l’olivier et l’orge représentent la vie,
c’est aussi de ça que je voulais parler..
Habba (Seed), 2008-2011
Animation vidéo
7 min, en boucle
Edition de 5 + 1 EA
Composition musicale : Esteban Algora
Musiciens : Ingar Zach (percussion), Alessandra Rombolà (flute) et Esteban Algora (accordéon)