Photos : @Tadzio
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Pour l’exposition A Monument to Subtle Rot, Ali Cherri nous invite à réfléchir sur l’entrelacement de la matière et de l’histoire.
Dans sa nouvelle série de sculptures, l’artiste renverse la notion de monumentalité : des créatures hybrides, réalisées en combinant terre et bronze, incarnent une tension entre vulnérabilité et résistance. Leurs pattes, durables et immuables, évoquent les sculptures érigées pour célébrer les vainqueurs et les rendre immortels, tandis que leurs corps semblent pouvoir s’écrouler à tout moment. Le bronze, matière des dominants, s’oppose et peut être souillé par la terre, matière des dominés. Suspendues entre monuments et ruines, ces sculptures démantèlent la représentation du pouvoir et interrogent notre relation au temps.
La notion d’altération se retrouve dans une série de dessins de pommes à différents stades de pourrissement. Référence au travail d’Alberto Giacometti et sujet récurrent des natures mortes dans l’histoire de l’art, la pomme est consumée de l’intérieur. Métaphore de résistance et de réclamation, la moisissure incarne ici une force qui déconstruit les représentations de l’histoire dominante, proposant une sorte de rédemption par la décomposition.
La pratique d’Ali Cherri questionne la construction des récits historiques et ouvre un dialogue entre passé et présent, force et fragilité, destruction et création. À travers ses films, installations et performances, l’artiste sculpte le temps.