J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert.
[+]J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert.
[-]Mbwa: Now Mine, 2025. Blown glass, velvet pillow, duvet. Courtesy of the artist. Photo : Tadzio.
[+]Mbwa: Now Mine, 2025. Blown glass, velvet pillow, duvet. Courtesy of the artist. Photo : Tadzio.
[-]Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[+]Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[-]Nsala, 2025. Vidéo en noir et blanc, 10 min. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[+]Nsala, 2025. Vidéo en noir et blanc, 10 min. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[-]Mon chant, 2024. Vidéo HD, couleur, son, 6 min. 5 sec. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[+]Mon chant, 2024. Vidéo HD, couleur, son, 6 min. 5 sec. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[-]Monologue, 2019-2025. Dessin. Courtesy de l’artiste. Graphisme et design : Maëlle Brientini. Photo : Tadzio.
[+]Monologue, 2019-2025. Dessin. Courtesy de l’artiste. Graphisme et design : Maëlle Brientini. Photo : Tadzio.
[-]J’aime RD Congo, 2024. Collage, lettres composées à la main sur des sacs de courses cousus avec du fil de cuivre. Courtesy des artistes. Photo : Tadzio.
[+]J’aime RD Congo, 2024. Collage, lettres composées à la main sur des sacs de courses cousus avec du fil de cuivre. Courtesy des artistes. Photo : Tadzio.
[-]Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio. Photo: Tadzio
[+]Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio. Photo: Tadzio
[-]J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert. Photo : Tadzio
[+]J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert. Photo : Tadzio
[-]Mbwa : Now Mine, 2025, verre soufflé, sac de riz de 1 kg et carton. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[+]Mbwa : Now Mine, 2025, verre soufflé, sac de riz de 1 kg et carton. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
[-]
J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert.
Mbwa: Now Mine, 2025. Blown glass, velvet pillow, duvet. Courtesy of the artist. Photo : Tadzio.
Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
Nsala, 2025. Vidéo en noir et blanc, 10 min. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
Mon chant, 2024. Vidéo HD, couleur, son, 6 min. 5 sec. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
Monologue, 2019-2025. Dessin. Courtesy de l’artiste. Graphisme et design : Maëlle Brientini. Photo : Tadzio.
J’aime RD Congo, 2024. Collage, lettres composées à la main sur des sacs de courses cousus avec du fil de cuivre. Courtesy des artistes. Photo : Tadzio.
Wankito (umwanakaji). La femme forte, 2023. Tissus imprimés conçu et produit par Nilla Banguna, en collaboration avec Patricia Banguna Kazadi, Josephine Kyungu Muloba, and Fernande Musha Sebelwa. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio. Photo: Tadzio
J’aime RD Congo, 2024. Sac de course tissé en polypropylène « taux du jour ». Courtesy des artistes. Image : Lafleur & Bogaert. Photo : Tadzio
Mbwa : Now Mine, 2025, verre soufflé, sac de riz de 1 kg et carton. Courtesy de l’artiste. Photo : Tadzio.
L’exposition Toxic Lands, Living Narratives (Terres toxiques, récits vivants) prolonge les recherches engagées lors des dernières éditions de la Biennale de Lubumbashi, organisée par l’association Picha[1] en République démocratique du Congo. Conçue en collaboration avec l’artiste Sammy Baloji, elle réunit des artistes dont les œuvres interrogent les héritages coloniaux et leurs répercussions durables sur les corps, les territoires et les imaginaires.
L’exposition prend pour point de départ la bibliothèque et les archives du philosophe congolais Valentin-Yves Mudimbe, récemment restituées à l’Université de Lubumbashi. Dans ses écrits, Mudimbe analyse comment l’Afrique a été « inventée » à travers les prismes de la domination. Il invite cependant à un geste de reprise : relire, décaler, réécrire, détourner les formes imposées pour inventer d’autres chemins de pensée. Reprendre, c’est réactiver l’archive, ouvrir d’autres possibles, et opposer à l’histoire dominante une pluralité de récits, vivants et insurgés. Dans cet esprit, les artistes ici réunié·es mobilisent archives coloniales, mémoire minière ou gestes performatifs pour composer de nouveaux récits.
La notion de toxicité traverse l’exposition, comprise à la fois comme pollution matérielle et poison social hérité du colonialisme. Déplacée et circulante, la toxicité devient un prisme pour lire les effets destructeurs, mais aussi potentiellement transformateurs, des logiques extractivistes sur les villes du Sud global, en particulier sur le Katanga, cœur de l’histoire coloniale congolaise. L’exposition interroge les formes multiples de contamination, mais aussi les possibilités de reconfiguration qu’elles ouvrent dans un contexte postcolonial.
Entre mémoire et création, l’exposition devient un espace de confrontation autant que de projection. Elle invite à repenser l’histoire, à rouvrir les archives et à renouer avec les récits pour imaginer de nouvelles trajectoires possibles.
[1] Picha, fondée en 2008 à Lubumbashi par un collectif d’artistes et de travailleurs culturels, tire son nom du mot swahili signifiant « image ». L’association utilise l’art et l’image comme moyens de raconter des histoires et de créer du dialogue. Sa vision : construire un écosystème durable pour l’art et la culture en République démocratique du Congo, en soutenant les talents locaux et en favorisant les échanges internationaux.